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Les poches malaires

Les poches malaires
Le Dr de Goursac est l'un des médecins esthétiques les plus réputés de France avec plus de 30 ans d'expérience. Elle est notamment membre du conseil d'administration de l'AFME et de la FSMEA. 
Création : 19 nov. 2018 · Actualisation : 16 mai 2023

Les poches malaires se manifestent par la présence de petites poches gonflées sur le haut des pommettes. Il est important de les différencier des fameuses poches sous les yeux (ou poches sous palpébrales dû à la présence de graisse). Ces poches malaires ont mauvaise réputation car elles sont souvent très marquées chez les personnes souffrant d’alcoolisme, or la plupart du temps, elles n’ont qu’une connotation héréditaire.

Il y a grosso modo 3 types de poches malaires :

1-par œdème et alors la poche semble bien gonflée,

2- dû à un fort relâchement cutané, et alors la poche n’est pas pleine mais la peau est fripée

3- avec un mixte des deux premières causes.

Dans le premier cas, elles sont dues à une accumulation d’œdème qui se transforme en graisse avec les années dans cette zone, souvent en raison d’un défaut du drainage lymphatique, ce qui est fréquent, chez les femmes comme chez les hommes, à partir d’un certain âge. Certains facteurs tels que l’alimentation riche en sel, le manque de sommeil, la consommation d’alcool ou de drogue peut tendre à accentuer ce phénomène. Il apparaît donc important d’avoir une excellente hygiène de vie. Le traitement des poches malaires repose essentiellement sur l’activation du drainage lymphatique pour contribuer à diminuer l’œdème. Celui-ci peut être effectué par l’intermédiaire de massages drainants lorsque les poches sont débutantes. En revanche lorsque celles-ci sont déjà dans un stade plus avancé, il est recommandé de réaliser des traitements en médecine esthétique.

Traitement par Hyaluronidase

Les injections de hyaluronidase permettent de dissoudre l’acide hyaluronique mais également les œdèmes ce qui est alors le cas. Ces injections nécessitent un test d’allergie au préalable car cet enzyme n’est pas d’origine humaine. Si dans les 48h, il n’y a pas eût de démangeaisons ou de rougeurs, le soin pourra être réalisé. Le soin est quasi indolore. Après cette séance on regardera 2 à 3 jours plus tard si elle est suffisante ou s’il y a besoin d’une séance complémentaire. Quelques bleus peuvent se former au point d’injection et ne durent que quelques jours peuvent. C’est un soin qui offre des résultats durables à condition d’avoir une bonne hygiène de vie. Les injections peuvent être répétées lors de la réapparition des poches (assez tôt si l’hygiène de vie est mauvaise sinon après quelques années). 2/3 des patients répondent positivement à ce traitement.

Traitement par HIFU

Lorsque les poches sont dû à un excèdent cutané (trop peau par relâchement cutané) des séances d’HIFU (Ultrasons Focalisés de Hautes Intensités) peuvent être proposés. Les ultrasons créent des points de coagulation à différentes profondeurs. Ils entraînent ainsi une rétractation cutanée et stimulent la circulation sanguine et lymphatique. La séance dure 30 min et seuls quelques picotements et de la chaleur peuvent être ressentis. Les résultats sont visibles à partir d’un mois et s’optimisent à 3 mois. Nous réalisons deux à trois séances à un mois d’intervalle selon les cas. Des séances d’entretien tous les ans ou tous les deux ans permettent de conserver les résultats. Là encore 2/3 des patients réagissent positivement à ce traitement.

Enfin, lorsque ces deux techniques se sont avérées inefficaces ou insuffisantes, et pour les formes sévères des poches malaires, la pose de fils tenseurs spécifiques de cette zone permet de rétracter au mieux l’excédent cutané. Ce traitement peut laisser des ecchymoses.

Le dernier recours reste la chirurgie. L’opération consiste à repositionner les muscles pour faire disparaître les poches. C’est très délicat, et c’est une technique peu employée pour l’instant.

Il faut noter que 10% des patients ne sont répondeurs à aucun traitement.

Pour conclure, le traitement des poches malaires est possible et permet dans la plupart des cas d’obtenir de bons résultats. Toutefois, pour une minorité de personnes, il existe tout de même des cas d’échecs. Il apparaît donc impératif d’effectuer des mesures de prévention en adoptant une hygiène de vie adaptée afin d’éviter la formation de l’œdème.

Les poches malaires apparaissent et s’installent avec le temps, à mesure que les pommettes se relâchent et s’affaissent.

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