Labioplastie : la chirurgie intime la plus demandée

Labioplastie : la chirurgie intime la plus demandée
Photo : drkarsenti
Mathilde Haroche
Diplômée en communication dans une école de mode et d'art de vivre, je suis passionnée par l'esthétique et me consacre aujourd'hui à la rédaction d'articles de chirurgie et de médecine esthétique.
Création : 5 mars 2015 · Actualisation : 20 oct. 2020
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La chirurgie esthétique intime est un type d'opération en plein essor, et l'une des rares à ne pas avoir subi les effets de la crise, selon de récentes études. La labioplastie, aussi appelée nymphoplastie ou encore réduction ou embellissement des petites ou grandes lèvres des parties génitales de la femme, est une des opérations les plus demandées et ce pour différentes raisons, physiques et esthétiques.

Il existe une grande variété de patientes, allant de « patientes très jeunes à plus âgées, ayant eu ce besoin sans avoir pu être opérées plus tôt », selon ce que nous explique le Docteur María José Barba Martínez, l’une des plus grandes figures de la chirurgie intime à Madrid.

La labioplastie est une technique utilisée pour améliorer ou modifier certaines parties des lèvres génitales de la femme. Dans la majorité des cas, les causes sont esthétiques ; la patiente ne se sent pas à l'aise avec l'apparence de cette partie de son sexe. Mais il existe d'autres motifs à ce type d'intervention, comme le vieillissement de la zone, un inconfort à porter un vêtement ajusté ou encore à pratiquer certains sports comme le spinning ou encore l'équitation.

Les problèmes physiques rencontrés au cours de relations sexuelles sont également une des principales raisons de cette opération. En effet, 50% des patientes subissent cette intervention car elles souffrent de divers problèmes lors de leurs relations intimes. Au-delà de générer une 'insécurité au cours des relations, des petites lèvres d'une taille excessive peut gêner la pénétration et se coincer dans le vagin, provoquant des douleurs durant l’acte sexuel. On appelle ce phénomène la dyspareunie.

labioplastie

Dans la plupart des interventions, c'est une réduction des petites lèvres qui est pratiquée, c’est pour cela que lorsque nous parlons de nymphoplastie, c’est ce type d’intervention que l’on imagine tout d’abord.

Comme nous l'explique le Docteur Barba Martinez : « il faut savoir qu'environ 80% des femmes possèdent un problème génital externe, en raison d'une taille ou d'une grosseur excessives ».

Il existe une échelle de valeur de l'hypertrophie (développement excessif) des petites lèvres (les plus opérées), qui s'évalue avant toute intervention :

  • 1er degré. Absence d'hypertrophie. Des lèvres dont la largeur est comprise entre un minimum d'1 cm et un maximum de 2 cm sont considérées comme normales, mais peuvent cependant posséder un petit défaut, comme par exemple une asymétrie.
  • 2ème degré. Hypertrophie réelle modérée. C'est le cas des lèvres mesurant entre 2 et 3 centimètres avec des zones plus développées équivalentes aux grandes lèvres.
  • 3ème degré. Hypertrophie réelle sévère. Des lèvres de 4 centimètres qui dépassent les grandes lèvres.
  • 4ème degré. Lèvres géantes. Des lèvres de taille excessive qui dépassent les grandes lèvres de façon très prononcée.

Selon les explications du Docteur Barba :

  • Les grandes lèvres subissent généralement une chirurgie de réduction
  • Les petites lèvres subissent le même type d'intervention, mais aussi des chirurgies de rajeunissement, car elles peuvent avoir un aspect vieilli avec le temps

Depuis les débuts de la labioplastie, différents types d'interventions sont apparus afin de réaliser cette opération. Certains procédés nécessitent de passer par un bloc opératoire et demandent un temps de récupération plus long, tels la technique linéale, la désépithélialisation ou encore le triangle inversé.

Heureusement, cela fait maintenant plusieurs années qu'une intervention au laser est envisageable, permettant une opération plus propre, plus rapide, et entraînant moins de complications.

Le Docteur María José Barba Martínez nous informe que « presque 80% des cas peuvent être traités grâce au laser, sans bloc opératoire ».

La récupération, particulièrement dans le cas du laser, est immédiate et ne nécessite pas d'hospitalisation. L'intervention est réalisée sous anesthésie locale et la patiente peut rentrer chez elle le jour même.

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