Blépharoplastie ou comment regretter cette folie
A 50 ans je ne supporte plus mes poches et mon regard de cocker aussi c'est décidé, je me lance !
Après avoir vu trois chirurgiens esthétiques afin de me faire une meilleure idée et plusieurs jours de consultation sur forum, blog et autres échanges, je demande un crédit à ma banque... un nouveau regard pour une nouvelle année.
L’opération est programmée le mercredi 3 janvier 2018 pour une blépharoplastie inférieure avec une lipostructure (graisse prise au niveau des genoux).
Malheureusement, le vendredi soir, soit deux jours après un Chemosis (je le découvrirais bien plus tard ce joli nom) vient me rendre visite et sur les deux yeux tant qu'à faire. Je passe un week-end horrible, une visite au cabinet du chirurgien est prévue le lundi 8 janvier pour me retirer les fils. Je serre les dents et je patiente dans le noir avec mon arnica, mes compresses glacées et le collyre du chirurgien.
Quand le chirurgien me voit, il me demande d'urgence de voir un ami ophtalmo qui effectivement diagnostiquera un Chemosis stade II.
Le chirurgien esthétique m'avoue que le jour de l'opération, le bloc ambulatoire n'était pas celui dans lequel il avait ses habitudes et que le bistouri était neuf !
Ce n’est vraiment pas de chance me dit-il ! Ben voyons !
De plus il ne savait pas que ceci pouvait faire partie des complications possibles ! il a quand même plus de 13 ans d'expérience ... heureusement pour moi !
J'avais pris deux semaines de congés pour être certaine que personne dans mon entourage ne pourrait deviner sauf que là je dois me mettre en arrêt maladie car impossible de conduire, de lire, de travailler.
Je suis commerciale et ma tête ressemble plus à celle de Frankenstein : bonjour monsieur le client ! N’ayez pas peur ! ce n’est que moi, votre commerciale préférée.
En plus de la douleur des ecchymoses causée par la blépharoplastie, des parties indurées sur les joues qui sont inévitables, je dois gérer cet Put ☠ ☠